L’Association Marocaine des Droits Humains Paris-IDF soutient les revendications des enseignant(e)s marocain(e)s de la langue arabe et de la culture marocaine en Europe.
Depuis sa création, l’AMDH s’est toujours engagée pour la défense et l’amélioration des droits sociaux des enseignant(e)s et des Marocain(e)s résident(e)s à l’étranger. Malheureusement, nous avons appris avec beaucoup de regrets les conditions déplorables dans lesquelles exercent les enseignant(e)s marocain(e)s de la langue arabe et de la culture marocaine en Europe.
L’AMDH réaffirme donc la nécessité de s’occuper des enseignant(e)s ; de leur permettre d’exercer leur fonction dans des conditions convenables ; de leur offrir les conditions leur permettant d’évoluer constamment dans leur fonction, et en général, de leur permettre de jouir de tous leurs droits sociaux. Il ne faut pas oublier que le stress provoqué par ces problèmes chez les professeurs a un impact direct sur les résultats scolaires de leurs élèves.
Nous soulignons que l’AMDH a déjà reçu une plainte de ces enseignant(e)s. L’AMDH a apporté son soutien à leurs revendications et a constaté plusieurs irrégularités qui entachent la régularisation de leur situation. A la suite de cela, Le Bureau Central de l’AMDH a interpellé l’Etat marocain sur la situation difficile de ces enseignant(e)s aux niveaux financier, social, sanitaire et administratif en déplorant les conditions désastreuses dans lesquelles ils travaillent au quotidien.
Néanmoins, et malgré les multiples plaintes et actions, leurs revendications demeurent dans l’attente d’une réponse favorable.
Convaincue de la plus grande importance de ces enseignant(e)s qui représentent la culture de leur pays d’origine et consciente de la difficulté de leur situation, l’AMDH Paris-IDF :
–  RĂ©affirme sa solidaritĂ© avec les enseignant(e)s marocain(e)s de la langue arabe et de la culture marocaine en Europe et demande la satisfaction de leurs revendications, ainsi que l’amĂ©lioration de leurs conditions matĂ©rielles et morales ;
–   DĂ©nonce la politique de la « sourde oreille » des autoritĂ©s marocaines vis–Ă -vis du dossier de ces enseignant(e)s ;
–  Appelle le gouvernement Ă appliquer les engagements qu’il a signĂ©s lors de la commission mixte des 8 et 15 dĂ©cembre 2010. De mĂŞme qu’Ă respecter le contenu des deux documents suivants :
    o  La lettre numĂ©ro 1375 datĂ©e du 19 mars 2010 Ă©crite par le ministre de l’Economie et des Finances. Pour rappel, cette lettre avait Ă©tĂ© adressĂ©e au ministre dĂ©lĂ©guĂ© du premier ministre aux questions ayant trait aux « Marocains RĂ©sidents Ă l’Etranger ».
     o  La lettre numĂ©ro 091/2010 datĂ©e du 7 mai 2010, adressĂ©e par le vice-prĂ©sident de la Fondation Hassan II des « Marocains RĂ©sidents Ă l’Etranger » Ă l’ambassadeur du Maroc Ă Paris. et ayant pour objet la rĂ©gularisation  de la situation financière des professeurs rĂ©sidents Ă l’Ă©tranger ;
–   Soutient la grève prĂ©vue pour le 28 Novembre 2012 au niveau EuropĂ©en,
–   Appelle toutes les organisations dĂ©mocratiques à se solidariser avec ces enseignant(e)s et Ă constituer un comitĂ© de soutien pour la rĂ©gularisation de leurs dossiers.
Le Bureau de l’AMDH Paris-IDF
24 Novembre 2012