Carte Voeux 2014

L’année écoulée a suscité une forte mobilisation des marocain(e)s, et leur soutien, de France et d’ailleurs. En août 2013, la libération du pédophile Daniel Galvá Viña, condamné à 30 ans de prison ferme après avoir violé 11 enfants marocains dans la ville de Kénitra, a indigné les consciences provoquant manifestations et sit-in. L’appel de l’AMDH-Paris/IDF pour un sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris pour dénoncer la libération du pédophile Daniel a rencontré un franc succès et près de 700 personnes ont répondu présentes au sit-in. Grâce à notre mobilisation au Maroc et à l’étranger, le pédophile est retourné purger sa peine et les autorités ont été obligées de faire marche arrière et de s’expliquer.

L’arrestation de Ali Anouzla, directeur de la version arabe du site Lakome, en septembre 2013, a porté encore atteinte à la liberté de la presse, fragile ou quasi inexistante. Ali Anouzla est accusé d’« apologie d’actes constituant des infractions de terrorisme ». Un article publié sur le site Lakome faisait référence à une vidéo du groupe armé Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) intitulée Maroc : le royaume de la corruption et du despotisme. Le site critiquait la vidéo, la qualifiant de propagande, et ne soutenait pas l’appel d’AQMI. La vidéo n’était pas publiée dans l’article. Ali Anouzla a depuis, été mis en liberté provisoire, grâce à une mobilisation nationale et internationale, mais son jugement vient d’être reporté au 18 février. L’AMDH-Paris/IDF a appelé à un rassemblement pour réclamer la libération, immédiate et sans conditions, d’Anouzla le 21 septembre 2013. Elle fait toujours partie prenante du comité de soutien monté à Paris.

L’AMDH-Paris/IDF soutient les enseignant(e)s de la langue arabe et de la culture marocaine qui souffrent de la gestion désastreuse de leur dossier. Des membres du bureau de l’AMDH-Paris/IDF sont présent(e)s lors des sit-ins devant l’ambassade du Maroc à Paris et participent à la création d’un comité de soutien.

L’année 2013 a donné naissance aux commissions de travail au sein de l’AMDH-Paris/IDF. Cinq commissions de travail ont été crées : les commissions Communication, Formation, Problèmes consulaires et permanence juridique, Activités culturelles, Relations publiques. Les commissions sont ouvertes à tou(te)s les membres de l’association.

La section Parisienne de l’AMDH a organisé diverses activités culturelles durant l’année 2013. Notamment des projections-débat sur « Le Mouvement Marocain du 20 Février au miroir du résistant de la guerre du RIF, Abdelkrim ELKHATTABI », sur «  la lutte des ouvrières du textile au Maroc. », et sur « la lutte des mineurs de Jbel Aouam ». La projection-débat autour du film « Hercule Vs Hermès » est en cours de préparation.

Comme chaque année, l’AMDH a tenu un stand à la fête de l’humanité en septembre 2013. Une Conférence sur « la situation des droits Humains au Maroc » a été animée par Yassir KAZAR : membre du bureau de l’AMDH Paris/Ile-de-France, en présence de Abdelkhalek BENZEKRI : membre du bureau central de l’AMDH, d’Annie DELAY : coordinatrice Maroc/Sahara occidental – Amnesty International France, de Michèle DECASTER : secrétaire générale de l’AFASPA , d’Ayad AHRAM : président de l’ASDHOM. Un atelier de discussion-débat autour de la langue Amazigh a été animé par Rachid Oufkir dans le stand de l’AMDH.

Ce 12 décembre 2013, Khadija Ryadi a reçu le Prix des Nations Unies des droits humains 2013. Cela fait plus de trente quatre ans que l’ex présidente de l’AMDH, Khadija Ryadi, milite fermement et avec détermination pour les droits humains au Maroc au sein de l’Association Marocaine des Droits Humains.

L’année 2014 s’annonce pleine de luttes et aussi d’espoirs. Alors soyons solidaires et déterminé(e)s.

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