tamaynut

Pendant longtemps la lutte des amazighs pour leurs droits a été réduite à des revendications culturelles et linguistiques. Face à ces dernières, les réponses des Etats d’Afrique du Nord ont demeuré superficielles sans aller au fond du problème. Au-delà de la demande de reconnaissance de la langue et de la culture, c’est l’ensemble de discriminations et d’injustices que subissent les amazighs qui doivent être levées.

La reconnaissance de la langue doit impliquer une égalité d’expression face aux administrations publiques, notamment de justice. La reconnaissance de la langue, c’est la généralisation de son usage et sa diffusion dans les écoles, les médias et les institutions.

La reconnaissance de la culture, c’est l’abrogation dans la loi de l’interdiction qui touche les prénoms amazighs. La reconnaissance de la culture, c’est son intégration dans les politiques de développement.

La nouvelle constitution adoptée en 2011 reconnait textuellement la culture amazighe comme composante principale du Maroc et fait de la langue amazighe une langue officielle de l’Etat. Cette dernière doit toutefois attendre l’élaboration de lois organiques qui, quatre ans plus tard, se font toujours attendre.

Hassan IDBELKACEM nous dressera un état des lieux des droits collectifs des amazighs du Maroc. Il est l’un des pionniers du mouvement amazigh au Maroc, membre fondateur de l’organisation Tamaynut qui regroupe aujourd’hui plus d’une quarantaine d’associations et également membre de la commission permanente des nations unies pour les droits des peuples autochtones.

Cette rencontre sera organisée à l’occasion de la journée mondiale de la langue maternelle. Elle aura lieu le dimanche 22 février 2015 à 15 heures au : 6 place du marché 92110 Clichy.

http://tamaynutfrance.org/conference-sur-les-droits-collectifs-amazigh.html

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